dimanche 25 juin 2023

CFEE 2023: La compétence mathématique en question, l'interrogation de l'inspecteur Ibrahima Dia de l'IEF de Goudiry...

 


La situation d’évaluation proposée aux élèves du CM2 pour le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) 2023 a soulevé quelques inquiétudes de la part des acteurs de l’éducation. En effet, les réactions des uns et des autres dans les réseaux sociaux ont révélé une certaine surprise en général et particulièrement à l’endroit des élèves et même des enseignants. Le problème proposé est perçu par certains comme étant hors de portée des enfants qui doivent terminer le cycle primaire. Donc, des apprenants suffisamment outillés pour affronter sans surprise les épreuves de l’examen. Ils doivent juste manifester une certaine maîtrise des compétences installées pour franchir ce palier. Nous savons tous que la compétence, quelle qu’elle soit, est une capacité que manifeste un apprenant, en situation de classe ou ailleurs, dans la mobilisation et l’intégration d’un ensemble, suffisant à un moment donné, de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être pour résoudre une situation-problème nouvelle, familière et significative.

Est-ce à dire donc que la situation problème mathématique proposée aux élèves ne répondrait pas aux caractéristiques d’une compétence? En tous les cas, elle est complexe et non compliquée, elle exige la mobilisation de plusieurs ressources, elle a une finalité ou utilité sociale, etc. Donc où se trouve la difficulté?

À mon avis à deux niveaux, le premier c’est le vocabulaire employé dans le libellé et le second c’est la réalité de la mise en œuvre de la pédagogie de l’intégration dans nos classes. Nous savons que la compréhension d’une situation problème est le premier palier pour aller vers sa résolution et la maîtrise du vocabulaire est la base de cette compréhension. Autrement dit, si l’apprenant ne comprend pas le sens des termes employés où, ces derniers à ses yeux ne renvoient à aucune réalité, il est dès le départ dérouté et bloqué. Il ne peut pas avancer parce qu’il n’a pas pu construire du sens pour sa lecture. La compréhension étant donc le premier niveau pour espérer résoudre une situation, il faudra maintenant aller au-delà.

En effet, les ressources à mobiliser pour la résolution de situations problèmes sont sans aucun doute disponibles puisqu’il s’agit de contenus pédagogiques enseignés au cours de l’année scolaire. Nous pensons que c’est dans la mobilisation et l’intégration de ces ressources que se situe la difficulté.  Pourtant l’un des cinq principes directeurs du curriculum : « le tout est plus que la somme de ses parties » illustre à suffisance l’importance que revêtent ces deux aspects dans la résolution d’une compétence. La capacité à résoudre une situation problème ne se manifeste chez le sujet apprenant que lorsque celui-ci est capable, à travers une activité, de mobiliser et d’intégrer les différentes ressources enseignées. Si des situations problèmes pareilles sont difficiles à résoudre pour nos élèves, c’est que certainement l’habitude de faire face à de vraies situations d’intégration n’est pas suffisamment installée en eux.  Ceci nous interpelle sur le comment la pédagogie de l’intégration est mise en œuvre dans nos classes. Nos élèves sont-ils assez préparés à mobiliser et à intégrer les contenus enseignés en classe en vue de résoudre un problème ? La réponse à cette question est évidente au regard de la surprise des uns et des autres et de la vague de réactions enregistrées après l’administration de l’épreuve. C’est donc une épreuve jugée compliquée pour les élèves, hors tel ne devrait pas être le cas.

Ainsi, si nous voulons installer des compétences chez nos apprenants pour leur permettre de faire face sans surprise à des situations nouvelles, nous devons veiller avec rigueur à l’application pratique des concepts qui accompagnent le curriculum. Car, connaître par cœur la définition des termes compétence, remédiation, intégration, etc. ne fait pas de nous des maîtres dans l’art de les opérationnaliser.  

GCOM MÉDIA

samedi 3 juin 2023

UNION DE LA JEUNESSE RÉPUBLICAINE DE TAMBACOUNDA: Idrissa Laye réussit à Federer toutes les sensibilités...

 


On ne naît pas leader mais on le devient dit l'adage. Le jeune responsable de l'APR de Tambacounda, Monsieur Idrissa Laye conseiller Technique au niveau de la Direction de la SN-HLM de Dakar est parvenu à réunir tous les jeunes de l'APR autour de l'essentiel.


En réalité, comme dans tous les regroupements de jeunes, il y avait des tiraillements. D'un côté, le jeune Ibrahima Dramé de la Cojer communale et poulain du ministre des forces armées, Maître Sidiki Kaba et de l'autre côté, le jeune Pathé Diouf, conseiller départemental et poulain de Mamadou KASSE, DG de la SICAP.S.A. 

Idrissa Laye, grâce à son leadership incontournable a instruit à ses deux jeunes de convoquer toutes la jeunesse du parti au siège du ministre Sidiki KABA pour enterrer la hache de guerre et discuter de l'employabilité des jeunes du parti qui sont laissés en rade ou relégués au poste de chargé de mission ou à des contrats de prestations.

Le conseiller Technique leur a rappelé que c'est le responsable qui doit s'enquérir de la situation du militant mais pas à ce que le militant se considère comme un mendiant: 《 C'est vrai que nous n'avons pas investi sur leurs études mais les postes politiques qu'ils occupent et les privilèges c'est nous les militants qui leur avons octroyés cela》nous témoigne Idrissa Layr avant de reprendre: 《 les responsables n'ont qu'à ouvrir leurs portables et affronter les conjonctures que vivent ses derniers comme l'a si bien dit  le Président de la République》. 

Néanmoins, ils applaudissent les efforts que font tous les responsables mais les exhortent à augmenter.  Tambacounda n'a pas de jeune PCA, la jeunesse de tambacounda ne bénéficie pas des billets de mecque.  Certaines régions qui n'ont jamais gagné des élections on été récompensées par deux voir 3 ministres. Ces pratiques d'après Idrissa doivent cesser. 《 La victoire du président macky sall passe forcément par la jeunesse》 dira Idrissa qui remercie la forte présence des jeunes femmes en remerciant ibrahima drame et pathé Diouf et l'ensemble des jeunes des différents leaders politiques. 《 Nous remercions l'ensemble des responsables politiques de la région en passant par le ministre des forces armées Maître Sidiki kaba,cle DG mamadou Kassé ,l'honorable député yaye awa diagne,la conseillère Deo Cissé a la présidence,le maire papa Bana dieye,le DG Abou Ba,le DG Abdoulaye laye et Mamadou Oumar Sall. 

A l'issue de cette réunion des propositions concrètes ont été notées et seront excutées par le comité mis en place par les deux patrons de la jeunesse à savoir Pathé Diouf et Ibrahima Drame.










   Junior Ba GCOM MÉDIA