lundi 27 septembre 2021

LE FORUM CIVIL TAMBACOUNDOIS MET EN PLACE LE COMITE TERRITORIAL DE LA JUSTICE FISCALE (CTJF). LE PROJET A VOIX HAUTE (EOL) Accompagne « L’EFFECTIVITE DU FINANCEMENT DE L’EDUCATION AU NIVEAU TERRITORIAL ».


 Le Vendredi 24 Septembre 2021 à 10 heures à la Salle de délibération de la Mairie, la Section Départementale du Forum Civil de Tambacounda a organisé un atelier dans le Cadre de l’installation et du démarrage officiel de leurs activités. Le Thème choisi est « l’effectivité du financement de l’Education au niveau territorial. ».

L’Objectif général est de renforcer les capacités des membres du CTJF sur l’effectivité du financement de l’éducation au niveau territorial. Il s’agit de : 1/Renforcer les capacités des participants sur les ressources injectées dans le secteur de l’éducation au niveau départemental ;2/Permettre aux participants de connaitre les besoins nécessaires et exprimés pour une éducation de qualité au niveau départemental ;3/Permettre aux participants de maitriser le gap nécessaire pour une éducation de qualité au niveau départemental ;4/Permettre aux participants de connaitre les instruments de contrôle et de suivi existants au niveau territorial pour une transparence effective dans la gestion des ressources allouées au secteur de l’éducation. Les Participants sont les membres du Comité Territorial pour la Justice Fiscale, un représentant de l’Inspection d’Académie, un représentant des Parents d’Elèves (FENAPEES/ UNAPEES), un représentant de l’Imam, un représentant de la COSYDEP, un représentant de la Commission éducation de la Commune, un représentant de l’USEQ et trois représentants de la Presse. Ils doivent comprendre/maitriser :1/ les ressources injectées dans le secteur de l’éducation au niveau départemental ;2/les besoins nécessaires et exprimés pour une éducation de qualité au niveau départemental ;3/ le gap nécessaire pour une éducation de qualité au niveau départemental ;4/ les instruments de contrôle et de suivi existants au niveau territorial pour une transparence effective dans la gestion des ressources allouées au secteur de l’éducation.

A l’entame de ses propos, Madame Marie Françoise Diouf, Coordonnatrice départementale du forum civil de Tambacounda, a accès son intervention sur les missions du comité territorial pour la justice fiscale. Pour rappel, à l'instar de la santé, de l’économie ou de la sécurité, l'éducation peut également être appréhendée comme un programme sectoriel de l'action gouvernementale en négociation avec d’autres acteurs tels les bailleurs de fonds ou les professionnels du secteur. Adossée à la construction de l'Etat républicain et au développement de l'Etat social, la question scolaire requiert des ressources financières constantes et durables dont l’utilisation rationnelle sera gage d’une offre d’éducation appréciable tant en quantité qu’en qualité. Dans le rapport de 2019 du CONFEMEN sur le financement du secteur éducatif, le financement public national a été identifié comme la plus importante source de financement de l'éducation au niveau mondial, représentant un total de 79 % du financement total. Cette donne que n’ignore pas un pays comme le Sénégal n’exprime pas du tout le vécu réel du secteur au Sénégal qui reste confronté à des défis majeurs : l’équité dans l’accès, du maintien et de la qualité mais aussi et surtout de la gestion efficiente des ressources lesquelles posent crucialement la question de leur allocation. Il en est résulté la faible efficacité interne des systèmes éducatifs avec des programmes scolaires inadaptés et/ou inappropriés, ne répondant pas aux besoins des contextes locaux (OIF, 2016). Dans le long terme, l’insertion des milliers de jeunes qui arriveront sur le marché du travail dans les années à venir sera un problème majeur. Relever ce défi futur appelle de façon urgente une prise en compte plus sérieuse de la question de l’éducation par les autorités et les partenaires au développement. A l’analyse, l’offre d’éducation publique est encore insuffisante et la qualité de l’enseignement s'est dégradée. Or, l’Afrique est caractérisée par une forte croissance de sa population et une jeunesse en pleine expansion. Elle est la région du monde où les besoins en éducation augmentent le plus. D’ici à 2030, le nombre d’enfants à scolariser augmentera de 619 millions (+50%) dont 444 millions pour la seule Afrique subsaharienne (Unicef, 2015). Les pays francophones sont particulièrement concernés par cette dynamique. Le taux de croissance démographique y est en moyenne de 2,7% par an (Unesco, 2015). Le Sénégal n’est point épargné par ces statistiques et constats, lesquelles doivent impérativement inquiéter avec la   pandémie COVID 19 et impulser une réflexion profonde notamment dans le cadre des plans de relance post Covid-19 où l’éducation doit occuper une place non des moindres. Tout de même, une telle prospection financière exige l’appropriation de la réalité budgétaire actuelle, surtout que l’ordonnance n° 07-2020 modificative de la loi de finances pour l’année 2020 a considérablement réévalué les prévisions initiales de ressources et de charges du budget. La question de la mobilisation des ressources pour financer le développement, en particulier l’éduction, est au cœur de la stratégie du Forum civil. A cet effet, plusieurs actions sont réalisées avec l’appui de ses partenaires notamment le baromètre sur la justice fiscale, des formations en faveur des citoyens sur le civisme fiscal et la fiscalité équitable etc. C’est dans cette perspective que s’inscrit le projet: l’Education à Voix Haute (EOL) co-exécuté par TaxEd Alliance, ActionAid, le Forum Civil, la Coalition des Organisations en Synergie pour lé Défense de l’Education Publique (COSYDEP) et de l’Union Syndicale pour une Education de Qualité (USEQ).

Le Consultant, Monsieur Bangaly Diallo, a passé en revue:1/Les ressources injectées dans le secteur de l’éducation au niveau départemental ;2/Les besoins nécessaires et exprimés pour une éducation de qualité au niveau départemental ;3/les instruments de contrôle et de suivi existants au niveau territorial pour une transparence effective dans la gestion des ressources allouées au secteur de l’éducation.




Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

vendredi 24 septembre 2021

UN HOMME DU SERAIL ,AMIDOU DIEDHIOU, ELU AVEC UN LARGE CONSENSUS A LA TETE DU SELS...

 


Volontaire de la Premiére Génération de l’Education, Monsieur Amidou Diédhiou a servi dans le Village de Kakéne comme Enseignant pendant 5ans et a été muté par la suite à l’IDEN de Bignona comme Agent de bureau. De 2000 à 2009,il a été Sécrétaire Général du SELS de Bignona. C’est en 2009 qu’il a été affecté au Siége National du SELS à Dakar. Il est à noter qu’il a servi aussi loyalement le Mouvement Navétane avec l’Asc HLM de Bignona. Après son passage à l’Ecole Normale Supérieure de 2011 à 2012, Monsieur Diédhiou a servi comme Professeur de LHG au Collége Alioune Diop de Grand Dakar pendant deux ans.Après cette étape,il repart au Siége du Sels por épauler ses pairs. C’est en 2017, qu’il s’est inscrit à l’Ecole supérieure d’Economie Appliquée. Actuellement, il suit un Master en Médiateur Pédagogique. Il a participé activement à tous les combats du SELS. Et son compagnonnage franc de plus de vingt ans auprés du Sécretaire Général National Sortant a beaucoup pesé sur la balance concernant le choix porté sur lui pour rehausser le flambeau du Syndicat. La reprise des négociations avec le gouvernement pour la prise en charge des préoccupations des enseignants, constitue l’un de ses défis phares . Le tout nouveau Secrétaire général du Sels regrette l’absence de dialogue avec les autorités. Il déclare : «Nous avons eu le regret de constater que du point de vue de la prise en charge des préoccupations des enseignants, il y a absence totale de dialogue social par rapport au suivi des accords et des nouvelles revendications posées par des syndicats. Le congrès a estimé que le Covid-19 n’a été qu’un prétexte pour refuser la négociation qui pourtant est un droit consacré par la législation du travail.» Elu lors du congrès dudit syndicat tenu le samedi 18 septembre dernier, M. Diédhiou décline sa feuille de route. «Des défis majeurs ont été identifiés et sonnent comme notre feuille de route. D’abord comment faire pour instaurer un dialogue social permanent et sincère avec les partenaires sociaux ? Pour nous c’est l’élément capital. Depuis 2019, le gouvernement du Sénégal n’a pas rencontré les syndicats d’enseignants pour discuter des questions qui ont fait l’objet de protocole d’accords et qui n’ont pas été vidées et pour ouvrir des négociations sur les questions nouvelles», a-t-il fait savoir. Selon le Secrétaire général du Sels, «l’instauration du dialogue est un impératif, cela doit être même une culture de l’autorité qui y gagnerait totalement». L’autre défi que veut relever M. Diédhiou, «c’est le retour sans délai autour de la table de négociations pour le suivi des accords et l’examen des nouvelles revendications». Et il explique l’importance de ce point : «Il faut aller dans le sens du règlement définitif des lenteurs administratives qui demeurent la préoccupation la mieux partagée dans la fonction publique, il faut la restauration de l’équité et de la justice dans la gestion des agents de l’Etat». Il s’agit, d’après lui, de «l’harmonisation des statuts des agents fonctionnaires et non fonctionnaires de l’Etat». Le syndicaliste exige la matérialisation des accords signés avec le gouvernement. Il demande ainsi «l’adoption d’un nouveau système de rémunération des agents de l’Etat, conformément à l’engagement du gouvernement dans le protocole d’accord d’avril 2018, le dégel du prêt Dmc, la mise à disposition de parcelles à usage d’habitat aux coopératives de syndicats d’enseignants, l’accélération du rythme de paiement des rappels dus aux enseignants». «Tant qu’il n’y a pas de dialogue, les véritables questions ne pourront pas être abordées. On ne peut pas vider le passif,sans aborder les questions nouvelles comme celles relatives au contenu des enseignements», a-t-il dit. M.Diédhiou dit privilégier le dialogue et la concertation pour un système apaisé et estime que «si après tout il n’y a pas de volonté manifeste, le bureau prendra ses responsabilités». Parce que, ajoute-t-il, «l’essence d’une organisation syndicale c’est de se battre pour le mieux-être de ses enseignants et pour une école sénégalaise attrayante». Toutes les sections du Sénégal ont été représentées au congrès. Nous sommes une organisation syndicale sérieuse qui applique ses textes, qui fonctionne démocratiquement et qui tient au respect strict de ses textes. 

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

mercredi 22 septembre 2021

LA REGION MEDICALE DE TAMBACOUNDA ET SES PARTENAIRES SE DEPLOIENT POUR LA VULGARISATION ET L’APPROPRIATION DE L’APPROCHE ONE HEALTH...


La Région Médicale de Tambacounda en collaboration avec ses différents Partenaires a organisé une Rencontre de Partage les 16 et 17 Septembre 2021 à la Salle de Réunion de la Gouvernance sur l’Approche One Health et les Nouvelles initiatives du Code sanitaire international. One Health est une évaluation raisonnée et factuelle de l’histoire du concept « Un seule santé » doit reposer sur une définition de ce terme qui fasse l’unanimité, ce qui est assez difficile à obtenir compte tenu des nombreuses disciplines et des domaines concernés. C’est une stratégie mondiale visant à encourager la collaboration interdisciplinaire et la communication sur tous les aspects liés à la santé de l’homme, de l’animal et de l’environnement». L’Objectif de l’ Atelier est de renforcer les capacités des journalistes, acteurs des médias, responsables communication des services techniques étatiques et chefs de services régionaux pour l’application des meilleures pratiques en communication des risques suivant l’approche One Health conformément aux orientations du Règlement Sanitaire International. Il s’agit de s’approprier de :1/ l’approche One Health ;  2/les six zoonoses prioritaires au Sénégal ; 3/la communication sur les risques pour un changement de comportement dans un cadre One Health ; 4/ l’éthique et la responsabilité, l’entretien éthique et les meilleures pratiques ; 5/ la lutte contre les rumeurs et la désinformation ; 6/ la coordination efficace. 

Pour rappel, Les événements sanitaires qu’a connus le monde, au début du 21ième siècle, impliquent des changements de paradigme dans la gestion des risques sanitaires. Les cloisonnements intervenus dans la médecine, entre le 19ième et le 20ième siècle, qui autorisaient une séparation nette entre la médecine humaine et animale, montraient des carences dans la gestion des problèmes de santé publique. Au 21iéme siècle, les crises sanitaires comme l’influenza aviaire hautement pathogène A/H5N1, le syndrome respiratoire aigu sévère (SARS), l’encéphalopathie spongiforme bovine ou maladie de la vache folle, les fièvres hémorragiques comme la maladie à virus Ebola, la maladie à virus Marburg, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre de Crimée Congo, la fièvre de Lassa, etc.), qui se sont succédées sur notre planète, ont fini par convaincre les autorités étatiques, les chercheurs et les organisations internationales de la nécessité de fédérer les forces, en vue d’apporter des solutions durables pour la prévention, la détection rapide, la réponse efficace et le rétablissement des situations d’urgences sanitaires. De même, le fléau de la résistance aux antimicrobiens (RAM), les contaminations alimentaires d’origine chimique ou microbiologique et l’utilisation de certains agents microbiens à des usages de bioterrorisme constituent des arguments en faveur d’une prise de conscience et d’actions collectives pour promouvoir une meilleure santé globale. Certains phénomènes comme les changements climatiques, les pollutions atmosphériques, les agressions des écosystèmes, la perte de la biodiversité, les inondations et les catastrophes naturelles sont de nature à exacerber ou à précipiter l’émergence de dangers sanitaires. Les facteurs de risque d’émergence de maladies pandémiques sont désormais difficiles à contrôler. La survenue d’un événement sanitaire quelconque en Afrique peut se retrouver rapidement en dehors du continent, en raison du développement du transport international, du commerce, du tourisme, etc. L’Approche One health ou Une seule santé, promue par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation mondiale de la Santé animale (OIE) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), favorise une meilleure gestion des maladies zoonotiques ou émergentes, car 60 % des maladies infectieuses humaines connues et 75 % des maladies émergentes ou ré-émergentes sont d’origine animale. Cette initiative promeut une approche intégrée et holistique de la santé humaine, animale et environnementale pour une lutte efficace contre les maladies émergentes à risque pandémique. Cette gestion sanitaire collective implique donc une prise en compte des points de vue médicaux, vétérinaires, environnementaux et socio-économiques dans la gestion ou la prévention des risques sanitaires. Elle permet de créer de la valeur ajoutée et de réduire les dépenses. Selon la Banque mondiale, un retour sur investissement de près de 30 milliards de dollars US par an pourrait être engrangé en favorisant l’approche One Health dans la prévention et le contrôle des zoonoses au niveau des pays. Cette collaboration interdisciplinaire et intersectorielle ne doit pas, cependant, se limiter aux seuls acteurs de la Santé, de l’Elevage et de l’Environnement, mais doit s’ouvrir à tout autre secteur concerné, afin d’assurer la santé aux êtres humains, aux animaux et préserver l’environnement. En effet, l’organisation institutionnelle, dans la plupart des pays du Sud, suggère une répartition des rôles suivant des logiques administratives et politiques très complexes. Sous cet angle, il faut reconnaitre l’importance des secteurs de l’Agriculture, du Commerce, de l’Assainissement et de la Sécurité intérieure dans la préservation de la santé globale.  Aussi, plusieurs initiatives ont été prises, au Sénégal, en vue de promouvoir l’approche « Une seule santé » et de contribuer activement à l’atteinte des objectifs du Règlement sanitaire international (RSI). La création du Secrétariat permanent du Haut Conseil national de Sécurité sanitaire mondiale « One Health » est une parfaite illustration de la volonté de l’Etat de stimuler la collaboration intersectorielle, interdisciplinaire, voire transdisciplinaire, permettant d’améliorer la santé globale. D’autres initiatives en termes de mise en œuvre de l’approche One Health sont en cours, notamment dans les domaines de la préparation et de la riposte contre les épidémies, la surveillance épidémiologique, la communication sur les risques, la formation en épidémiologie de terrain, etc. Toutefois, il urge de renforcer la formation des acteurs sur l’approche One health, en tenant compte du contexte sanitaire des pays du Sud. C’est pourquoi, le Secrétariat permanent du Haut Conseil pour la Sécurité sanitaire mondiale, en collaboration avec la commission CREC du CNGE et avec l’appui de USAID Projet Breakthrough Action, a organisé des sessions d’orientation sur la communication sur les risques et l’engagement communautaire au profit des acteurs pertinents de la prévention des épidémies, afin de susciter une meilleure appropriation des activités intégrées de communication sur les risques à tous les niveaux de la pyramide. 

Les Communications ont porté sur : 1/ L’Approche One Health, 2/les Zoonoses prioritaires (Rage, Grippe aviaire, Fièvre de la vallée du Rift, Tuberculose bovine, Charbon bactéridien ou anthrax, Maladie à virus Ebola), 3/la Communication sur les Risques, 4/l’Ethique /Responsabilité, 5/les Meilleures pratiques /Besoins des médias, 6/la lutte contre les rumeurs/Désinformation, 7/le Renforcement de la Coordination, 8/La Redynamisation des Activités de Communication/ Engagement communautaire.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

vendredi 17 septembre 2021

OBSERVATOIRE REGIONAL DE L’EDUCATION DE TAMBACOUNDA FAIT UNE ETUDE COMPARATIVE DES EXAMENS SCOLAIRES ET LES RECOMMANDATIONS POUR 2022...

 


L’Observatoire Régional de l’Education de Tambacounda a organisé un Atelier Bilan de Partage des Examens scolaires de 2019 ; 2020 ; 2021 et la Préparation de 2022 le jeudi 16 septembre 2021 à 10 heures, à la Salle de Réunion de l’Inspection d’Académie. Il est à rappeler que L’Observatoire est une proposition et un démembrement de la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique.

Toutes les familles d’acteurs sont convoqués : l’Inspection d’Académie, la Mairie, la Fenapes, l’Unapees, le Gouvernement Scolaire, l’Association des chefs d’Etablissements, L’Association des femmes Enseignantes, la Scofi, l’Uden, le Sels, le Saemss, l’A2T,la Presse et les ONGs Enda jeunesse action, Vis, Croix-Rouge, Raddho.

Le Président de l’Observatoire Monsieur Badara Tine a fait la Commmunication sur la situation globale du Système Educatif au niveau de l’Académie de Tambacounda. Le Trésorier de la Cosydep a apporté des éclairages relatifs à la non-prise en charge des Participants et a exhorté aux ONGs une franche collaboration, une communication active,un partenariat gagnant-gagnant.                                                                                                                                                    Le Cfee a un taux de 48,48% en 2019 et 57,23% en 2021. Les statistiques du Bfem sont :68,03% en 2019 ; 90,05% en 2020 et 82,71% en 2021. Pour le Baccalauréat, nous avons 30,70% en 2019 ; 48,96% en 2020 et 36,52% en 2021. D’une manière générale les Résultats ne sont pas fameux et sont en dents de scie. Le fossé entre le Bfem et le Bac doit être étudié et comblé. 

La Rencontre a été présidée par l’Inspecteur d’Académie. Les Acteurs ont fait un diagnostic sans complaisance du Système éducatif. Les difficultés ont pour nom : 1/Décrochage précoce de bons nombres d’ élèves une fois au Lycée, 2/Influence négative et prolifération des motos Jakarta, 3/Climat chaud à partir du Mois de Mars, 4/Classes pléthoriques avoisinant les 90 Elèves, 5/Non-maitrise et prolongation des dates d’Examens, 6/Environnement scolaire délétère avec la persistance des violences scolaires, 7/Prozap velléitaire/inefficace, 8/Contenus volumineux des Enseignements-apprentissages, 8/Non-achèvement du Lycée technique, 9/Tables-bancs insuffisants/vétustes, 10/Manque de Professeurs qualifiés, 11/Niveau faible des Elèves à Elémentaire, 12/Absence d’Institut Supérieur/ d’Université, 13/Fonds roulement dérisoires des Ecoles, 14/Absence d’une Campagne de sensibilisation sur les fraudes et les déviances scolaires (Pérenniser), 15/Défaut de concertation du Ministère de l’Education Nationale et du Ministère de L’Enseignement Supérieur et de la Recherche sur certaines questions cruciales telles que les Tenues scolaires, la prise en charge correcte des Etudiants du Privé ,16/Abandon des filles dù aux harcèlements, aux mariages/grossesses précoces,17/Situation des Elèves à besoins Spécifiques (EBES), etc. Cependant un satisfecit a été décerné aux Autorités administratives, sanitaires et académiques quant à la bonne gestion de la Covid19 dans les établissements scolaires.

Pour l’Année scolaire 2021-2022, L’Observatoire a fait beaucoup de propositions : 1/Réorienter si possible les fonds des Tenues scolaires dans le dépérissement des Abris Provisoires,2/Auditer le PROZAP, 3/Orienter certains élèves vers la Formation Professionnelle et technique, 4/Maitriser les effectifs dans les Salles de classe ( Augmenter les classes physiques), 5/Mettre à la disposition de l’Académie à temps des tables-bancs suffisants, 6/Mutualiser les forces des Ecoles de Formation technique et Professionnelle (Professeurs faisant la rotation), 7/Veiller sur le Quantum horaire afin de hausser le niveau des élèves du Primaire, 8/Essayer d’arrimer le Taux de réussite du Bfem à celui du Baccalauréat, 9/Eviter les impairs/dysfonctionnements dans le recrutement des Enseignants, 10/Achever les travaux du Lycée technique (Absence d’eau et d’électricité),11/Maitriser le calendrier des Examens (tâtonnements à éviter), 12/Ventiler toutes les Salles des différents lycées, 13/Faire embrasser et aimer la filière scientifique, 14/Organiser une campagne de sensibilisation contre les violences/fraudes scolaires, 15/Démarrer les travaux de l’Université du Sénégal-Oriental (USO), 16/Etablir un Programme décennal des Tenues scolaires concernant tous les ordres d’enseignement, 16/Respecter le monitoring des Accords avec les Syndicats d’Enseignants, 17/Se concerter périodiquement avec tous les Acteurs du Système éducatif, 18/Fixer/motiver les Enseignants expérimentés,19/Mettre dans de bonnes conditions de travail les enseignants,etc.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

mercredi 15 septembre 2021

COSYDEP : BILAN DE L’ANNEE SCOLAIRE 2021 ET PREPARATION 2022...


L’Antenne Régionale de la COSYDEP de Tambacounda a organisé le mardi 14 septembre 2021 à 10 heures une rencontre avec ses membres pour partager le Bilan et les Perspectives du Système éducatif proposé par le National.

Les travaux de la COSYDEP ont  permis de recenser des enseignements tirés de l’année scolaire écoulée et de formuler des recommandations. Différents points ont été abordés :                               •1/ Félicitations à toutes les antennes pour les résultats du programme EOL,  des programmes DEECLIQ, PEEPITE et KAWRAL .                                                                                                                          •2/ Non prise en compte des leçons titrés de la COVID : effectifs pléthoriques occasionnant une baisse des performances et des cas de fraudes aux évaluations, en plus du programme chargé.               •3/ Préoccupations non ou pas suffisamment prises en charge : Transport scolaire ; Santé en milieu scolaire ; Tenue scolaire à surveiller ; Manque d’enseignants dans certaines zones déshéritées à cause des départs massifs et déficits non résorbés.                                                                                      •4/ Meilleures réformes : de la formation professionnelle, des examens scolaires (Bfem et Cfee), les missions des COASP avec l’inadéquation des orientations, des circuits de financement de l’éducation pour résorber des gaps en captant les RSE des ressources minières.                                                        •5/ Impacts des élections politiques sur les enseignements/apprentissages : Sont en vue 3 élections, pendant 3 années successives. Il est suggéré de trouver un dispositif adéquat pour des entretiens avec des candidats et d’épargner le système de tout jeu d’acteurs.                                                          •6/ Panels de haut niveau pour remplacer FIEF 2021 : il est proposé aux partenaires, d’organiser deux panels thématiques à la place de la foire des innovations, dans le strict respect des mesures barrières. Les antennes sont invitées à animer des séances de réflexion, à travers des réunions cadrées, en prélude de ces panels et de Nos Vacances pour l’Ecole. Cf. TDR en annexe                       •7/ Campagne UTJT 2021 : les antennes sont invitées à se concentrer sur le plaidoyer pour la mise aux normes de nos écoles, en vue de contribuer au démarrage des enseignements dès la rentrée. Les coordonnateurs sont revenus les questions relatives aux travaux champêtres de fin de saison, aux frais d’inscription qui ne doivent pas être des obstacles à l’accès.                                                             •8/ Violences à l’école : un phénomène qu’il faut maitriser pour le solutionner. Les valeurs de civisme et citoyenneté doivent être promues dans la construction des réponses. La Cosydep a produit plusieurs communications sur le phénomène et le projet LM2C donnera l’occasion d’aborder davantage la problématique.                                                                                                                             •9/ Rapports entre coordonnateurs et points focaux : les points focaux sont mis à la disposition des antennes pour soutenir leur accompagnement rapproché. De par leurs expériences, ils constituent des ressources importantes dans le dispositif de la Coalition.  

 Le Directeur Exécutif, Monsieur Cheikh Mbow, a exhorté les membres à avoir plus de sensibilité pour les autres offres éducatives comme celle des daaras, des programmes d’alphabétisation, de la petite enfance. Il les invite à aller au-delà d’une perspective scolaire. Il termine par exprimer ses vifs remerciements et sa fierté aux coordonnateurs, grâce à qui, les positions de la COSYDEP sont documentées et rendues crédibles. La demande adressée au Gouvernement de matérialiser la construction des Universités du Sénégal-Oriental et du Fouta a été formulée.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

lundi 13 septembre 2021

TAMBACOUNDA : LE TRAVAILLEUR SOCIAL CHEIKHOU COULIBALY DECLINE LES GRANDS PROJETS DE L’ONG COOPI...


 L’Emission Parlons Actualités de La Radio Gadec Beetawé Tambacounda fm 88.5 a eu l’insigne honneur de recevoir Monsieur Cheikhou Coulibaly, Chargé de la Protection des Enfants et des Migrants de Retour de l’ONG COOPI. La discussion a tourné autour des Projets ambitieux en cours tels que « Investir dans l’Avenir » , « Vivre et réussir chez moi » du plan de communication, du Partenariat, des Perspectives, des Recommandations du centre aéré, du Centre d’accueil et d’écoute des Enfants.

Depuis plus de 50 ans COOPI s’engage à briser le cycle de la pauvreté et accompagne les populations touchées par des guerres, des crises socio-économiques ou des catastrophes naturelles vers un redressement et un développement durable, grâce au professionnalisme des opérateurs locaux et internationaux et au partenariat avec des entités publiques, privées et de la société civile. COOPI aspire à un monde sans pauvreté, à mesure de réaliser concrètement les idéaux d’égalité et de justice, de développement durable et de cohésion sociale, grâce à la rencontre et à la collaboration entre tous les peuples. Les domaines d’intervention sont : 1/Développement Local ;2/Migration et développement ; 3/Protection de l’enfance et d’autres groupes vulnérables ;4/Sécurité Alimentaire.

COOPI est engagé dans le secteur de la migration à Tambacounda, avec des initiatives de Co-développement de soutien de la Diaspora en Italie et des jeunes vulnérables à forte risque d’émigration irrégulière dans les régions d’origine. L’action de COOPI a évolué depuis 2014 en renforçant une approche transfrontalière d’action dans les pays en transit et d’origine de flux migratoires : des nouvelles initiatives multisectorielles sont développées visant à la protection des migrants vulnérables et les mineurs non accompagnés.

Pour la protection des mineurs, les principales activités sont : 1/Identification, 2/Prise en Charge d'urgence, 3/Etude de la situation de l'enfant, 4/Recherche de la famille et évaluation familiale,5/Placement alternatif,6/Réinsertion de l'enfant dans la famille et insertion éducative/professionnelle,7/Suivi post-réintégration,8/Soutien communautaire (à travers la formation des membres du CAPE/ CCPCs) ,9/TARGET,10/ Des mineurs en mobilité doivent être identifiés,11/ Des  mineurs en mobilité doivent être réunifiés .

Les Activités de soutien psychosocial pour les enfants et les migrants de retour vulnérables concernent :1/ le Soutien psychosocial individuel et collectif dans le centre d'écoute et d'accueil ; 2/le Soutien psychosocial individuel et familial à l'enfant réintégré ;3/le Soutien psychosocial aux migrants de retour.

La Sensibilisation des communautés et des familles doit être de mise par le biais de débats, de théâtres et de campagnes radiophoniques sur les risques de la mobilité précoce et de la safe migration :1/ Campagnes radiophoniques dans les zones rurales ;2/ Représentations théâtrales dans les zones de transit de Tambacounda ; 3/ Manifestations communautaires de sensibilisation dans les zones d'origine .

Monsieur Coulibaly a magnifié les Relations exemplaires entre L’ONG COOPI et les Autorités administratives, les Autorités administratives. Il a fait un appel aux décideurs de mettre plus de Moyens dans le Secteur de la Protection de l’Enfant et a aussi exhorté à plus de sollicitude, d’attention et de Parole aux Enfants.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

dimanche 12 septembre 2021

TAMBACOUNDA/NAVETANE :L’ASC TIGO DE SINTHIOU MALEME A REMPORTE LA FINALE DES QUATRE GRANDS...

 


Sinthiou-Maléme est une Commune qui se trouve à 28 kilomètres de Tambacounda. Le Tournoi des quatre Grands avait opposé les Equipes de Tigo,de Lakalé, de Mingo et de Etoile. 

La Zone de sinthiou-Maléme a organisé la finale des quatre grands opposant ASC Tigo et ASC Lakalé le Samedi 11 Septembre 2021 à 16 heures. Le Parrain de cette édition est Monsieur MALAL CAMARA, Directeur Général de l’Agence de Développement Local (ADL). Il a sonné la mobilisation de tous ses sympathisants des différentes communes du département de Tambacounda.IL a mobilisé les différentes entités politiques : Monsieur Boubacar Sakho Coordonnateur Général, Monsieur kéba kébé Coordonnateur des Cadres, Madame Tacko Sall Coordonnatrice des femmes, Monsieur Madické Niakhasso Coordonnateur des jeunes, Monsieur Demba Dembélé Coordonnateur du Cercle des amis du DG et Monsieur Alioune Mbaye Responsable des Enseignants.                                                                                               Les troisième et quatrième équipes ont reçu chacune un jeu de Maillot et un ballon. L’équipe vaincue lors de la finale reçoit un jeu de maillot, un jeu de blouson, des tee-shirts et une enveloppe de 100000 francs. En dehors du trophée estimé à 200000 francs, le Vainqueur reçoit un jeu de Maillot, un jeu de blouson, des tee-shirts et une enveloppe de 150000 francs. A l’issue du temps réglementaire, les deux finalistes se sont neutralisés un but partout. Durant la séance des tirs au but, ASC Tigo a battu ASC Lakalé, Cinq buts à quatre. Le Président de la Zone , Moustapha Samb, a félicité chaleureusement le Parrain et sa délégation, les 11 équipes de la Commune et a exhorté la jeunesse à s’unir davantage pour de nouveaux succès éclatants. 

A la fin de la Rencontre, Monsieur le Parrain Malal Camara a rassuré les jeunes du Mouvement sportif quant à l’accompagnement. Il a profité de l’occasion pour afficher sa Candidature à la Présidence du Conseil Départemental de Tambacounda.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

LA COORDINATION REGIONALE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D’ELEVES ET D’ETUDIANTS DE TAMBACOUNDA (CRAPE)/ UNAPEES PROCEDE A L’EVALUATION DES ACTIVITES DE L’ANNEE SCOLAIRE 2021...


Après une année scolaire 2020-2021, ponctuée de hauts et de bas, la CRAPE de Tambacounda a organisé le Dimanche 12 Septembre 2021à 10 heures une journée de Partage et d’évaluation relative aux différentes activités menées. Il est à noter une Présence remarquable de Unapees Tambacounda durant toute l’année scolaire auprès des Gouvernements Scolaires et des Autorités administratives, académiques, territoriales.

Par rapport aux Tenues scolaires, le Mouvement Parental propose un Programme décennal et qui embrasse tous les ordres d’enseignements. Et un tel Programme ambitieux ne peut pas se faire en dehors des Parents d’Elèves, des Syndicats d’enseignants et de la Cosydep.

Unapees Tambacounda propose un Audit sérieux du Programme Zéro Abris Provisoires (PROZAP). Les Entrepreneurs non-résidents, les lenteurs administratives, les velléités des contrôleurs, le manque de volonté politique et le retard excessif dans la livraison des Salles de classe ne s’expliquent pas. Monsieur le Président kébé et ses collaborateurs ont aussi relevé des Salles de Classes dépourvues de toitures datant de plus de dix ans. Il faudrait que l’Inspecteur d’Académie (IA) ait une main mise et une force de pression sur les Entrepreneurs.

Unapees Tambacounda, par rapport au cas de fraude noté durant les Examens scolaires, condamne fermement ces actes dégradants et exhorte les Apprenants à savoir raison gardée, à travailler franchement, à épouser le mérite et la saine émulation. Avec la Persistance de la Pandémie  Covid19, Nous proposons que tous les Elèves du Moyen-Secondaire soient vaccinés et que les mesures sanitaires soient maintenues/renforcées durant l’ouverture des classes. Avec le Recrutement des 5000 Enseignants, nous demandons solennellement à la hiérarchie que les Réclamations soient traitées promptement,  judicieusement et objectivement. Nous suggérons également au Ministre de l’Education Nationale de rencontrer périodiquement le G7 pour le Monitoring des Accords en vue d’éviter d’éventuelles perturbations durant la prochaine année scolaire. Actuellement nous sommes mobilisés pour le Démarrage des Travaux de l’Université du Sénégal-Oriental.

Unapees Tambacounda a réalisé beaucoup d’Activités :

v 06/11/2020: Participation à la Caravane de Sensibilisation Ubbi Tey ,Jang Tey.

v 07/11/2020 : Participation au CRD sur la Rentrée scolaire 2020-2021.

v 20/11/2020 : Participation à l’apaisement du Contentieux opposant Ecoles privées et Parents d’Elèves n’ayant payés deux mensualités durant la Période Covid.

v 01/01/2021: Partenariat avec le Groupe pour l’Etude et l’Enseignement de la Population (GEEP).

v 02/01/2021 : Convention de Partenariat avec Activista, la Croix-Rouge, l’ANCS, la Radio Gadec Beetawe et les Sites Uracsenegal.sn ;Tambaactu1.com  et Gcom media.

v 05/01/2021 : Membre de l’Observatoire Régional de L’Education mis en place par la Cosydep

v 20/03/2021 : Participation à la Rencontre de Partage à l’IEF organisée par le Comité du Dialogue Social.

v 26/04/2021 : Participation à la Rencontre de la DRH du MEN sur l’Evaluation du Plan de Promotion des femmes enseignantes.

v 07/05/2021 : Participation à la Rencontre de Partage  de l’IA de Tambacounda pour la Consolidation du dialogue social.

v 01/05/2021 : Unapees Tambacounda est membre de la Synergie des Actions Citoyennes (SAC) pour la Construction de l’Université su Sénégal-Oriental.

v 27/05/2021 : Participation à la Revue Régionale du Secteur de L’Education et de la Formation.

v 04/06/2021 : Participation à l’Atelier sur l’Education Santé de la Reproduction et les droits des Adolescents/jeunes.

v 10/06/2021 : Accompagnement dans la campagne de promotion de la Santé-Reproduction des Adolescents (SRA) en milieu scolaire.

v 15/06/2021 : Accompagnement des Enseignants des classes Passerelles pour leur insertion dans le système formel.

v 18/06/2021: Participation au Lancement de la Campagne Zéro grossesse à l’école et à la mise en place du comité technique Zéro grossesse à l’école.

v 21/06/2021: Participation au CDD sur la préparation du Cfee/Bfem session 2021.

v 25/06/2021: Participation au CRD sur la préparation des Examens scolaires 2021.

v 01/07/2021 : Point de Presse : Plaidoyer sur l’accélération et l’achèvement du PROZAP.

v 07/07/2021 : Membre du Mouvement Citoyen « DAQ MBAS MI »

v 29/07/2021: Visite des centres d’Examen du Baccalauréat.

v 04/07/2021 : Participation à la Caravane pour réclamer la Construction de l’Université su Sénégal-Oriental de Tambacounda.

v 09/08/2021: Visite des centres d’Examen du BFEM.

v 20/08/2021 : Conférence de Presse sur l’opportunité de la Généralisation des Tenues Scolaires

v 28/08/2021 : Participation à la Rencontre de la Synergie des Organisations de la Société Civile Sénégalaise  pour la mise en œuvre de l’Examen Périodique Universel (EPU).

v 10/09/2021 : Rencontre avec le Directeur Régional de la RTS Tambacounda en vue d’un accompagnement dans la vulgarisation des activités du Mouvement Parental.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

vendredi 10 septembre 2021

LE GEEP ET L’UNFPA ORGANISENT UN ATELIER DE SENSIBILISATION A KOUMPENTOUM EN FAVEUR DES ELEVES ET PROFESSEURS CONTRE LA COVID19 ,LES VIOLENCES ET DERIVES SCOLAIRES...


Le Groupe pour l’Etude et l’Enseignement de la Population (GEEP)/ Antenne Régionale Tambacounda et l’ONG UNFPA ont organisé les 07 et 08 Septembre 2021 à la Salle de Conférence de l’Ecole Elémentaire Thierno Sakho de Koumpentoum, une Session de formation à l’endroit des Leaders Elèves Animateurs (LEA) et des Professeurs Relais Techniques (PRT) en vue d’un apaisement et d’un rayonnement du Système éducatif Sénégalais.

A l’entame de son propos, le Coordonnateur Régional du GEEP, Monsieur Youssouph Signaté, est revenu largement sur l’importance d’une telle rencontre. Et les Engagements pris par les différents acteurs doivent être respectés scrupuleusement. Il a aussi félicité chaleureusement les Clubs Education à la Vie Familiale (EVF), le Partenaire UNFPA, l’AEMO, l’IEF de Koumpentoum et le District Sanitaire de Koumpentoum.

Pour rappel la politique, normes et protocoles des services de santé de la reproduction et survie de l’enfant, est adossée à la vision suivante : « tous les adolescent(e)s et jeunes du Sénégal sans distinction ni discrimination auront, avec leur pleine participation, un accès universel et équitable à des services de santé de qualité, basées sur des preuves. Ces services toucheront toutes les couches de la communauté des adolescent(e)s/jeunes, à travers l’utilisation d’approches et de technologies appropriées, dans le respect des valeurs culturelles et des croyances du pays ».  C’est dans ce contexte qu’au Sénégal, beaucoup de filles sont forcées à accepter des relations sexuelles non consenties ou le mariage ou même l’excision, ce qui les met en danger de grossesses non désirées, d’avortements et d’accouchements à risque, ainsi que de contraction d’infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH. Les jeunes, garçons ou filles, sont bien plus affectés que les autres par le VIH. Pourtant, un trop grand nombre d’entre eux doivent faire face à des obstacles dans l’accès à l’information et aux soins de santé reproductive. 

Par ailleurs l’Art. 13 de la loi 2005-18 relative à la SRA stipule que :1/Toutes les formes de violences, de sévices sexuels ou de traitements inhumains ou dégradants sont sanctionnés conformément aux dispositions pénales en vigueur.2/Tout enfant a le droit d’être protégé contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et d’abus sexuel.3/Toute personne a le droit d’être protégée contre le viol, les attaques sexuelles, les abus sexuels et le harcèlement sexuel.  

En outre, dans le contexte actuel mondial avec la pandémie liée à la COVID 19, les adolescents-tes/jeunes ont encore plus besoin d’informations précises. Dès lors, il est important de permettre aux adolescents-tes/jeunes de prévenir les comportements à risque. 

L’Atelier organisé vise à  renforcer la capacité des LEA et PRT sur les stratégies de réduction de la vulnérabilité des adolescents-tes/jeunes.. Les Objectifs spécifiques vise à : 1/Informer les PRT et LEA sur la réponse juridique face aux abus et violences dont sont victimes les adolescents-tes/jeunes.2/Partager avec les participants-tes le contenu de la loi sur  la Santé de la Reproduction (n° 2005-18 du 5 août 2005 relative à la santé de la reproduction).et de la loi contre les violences (Loi n° 99-05 du 29 Janvier 1999 modifiant certaines dispositions du Code pénal) et faire une synthèse des peines encourues en cas de violation des droits Informer les participants-tes sur la nécessite de dénoncer les agressions et les violences. Avec cette rencontre les participants-tes connaissent la réponse juridique face aux abus et violences dont sont victimes les adolescents-tes/jeunes et ces derniers connaissent également les peines encourues en cas de violations des droits et sont capables de dénoncer les cas d’agression et de violences sexuelles. Les clubs EVF ont pris l’engagement de démultiplier la formation au niveau de leurs localités respectives et de vulgariser les Acquis durant l’Année Scolaire 2021-2022.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

mardi 7 septembre 2021

L’ECRIVAINE TAMBACOUNDOISE PENDA SECK SAKHO MET A LA DISPOSITION DU GRAND PUBLIC UN RECUEIL DE POEME INTITULE « PAROLE D’ADOLESCENTE ».

 

L’Emission Parlons Actualités de la Radio Gadec Beetawe fm 88.5 a eu l’insigne honneur de recevoir la Littératrice Penda Seck Sakho le lundi 6 septembre 2021 à 13 heures 30 minutes.

Née le 18 Février 1981 et passionnée d’écriture, Penda Seck Sakho est une sénégalaise bon teint, très dynamique et éprise des Connaissances. Après les écoles primaires Camp Abdou Diassé et Médina Coura, le Collège d’Enseignement Moyen  Moriba Diakité, elle décroche au Lycée Mame Cheikh Mbaye de Tambacounda le Baccalauréat Série L1 en 2005. Enseignante de la Onzième Génération, Elle est actuellement Directrice de l’école Dar Salam Commune (Sept Cours).

Travailleuse, Téméraire, Syndicaliste, Mère d’un enfant (8 ans) et d’un abord très facile, la femme de lettres ne cesse de gravir des échelons. Pour mieux persévérer et être à l’abri de surprises, ces collaborateurs et proches  pensent qu’elle doit davantage cultiver l’attention, le sens de l’écoute et la Concertation franche dans les prises de décision.

« PAROLE D’ADOLESCENTE », un Recueil de Poème, retrace l’histoire d’une Adolescente qui, en manque de confident, s’en remet à son écritoire et à son agenda pour parler de son amertume contre une vie très injuste à ses yeux d’enfant. De peur d’être jugée comme une fille frivole, elle se replie sur elle-même et confia ses inquiétudes, ses joies, ses souhaits, et les histoires vécues avec ses plus grands amours à son cahier qui est devenu un manuel superbe, inspirant et passionnant à la fois. Parmi les thèmes traités, nous pouvons noter la vie, l’amitié, l’espoir, l’amour filial, la mort, la déception, la peur, l’amour, la séparation, la gloire, la bravoure des ancêtres, les sportifs, le divorce et le remariage.

Par rapport à la baisse de niveau des élèves d’une manière générale et le taux réussite faible du baccalauréat, Madame pense que les Apprenants doivent beaucoup lire et s’exercer. C’est la seule alternative pour inverser la tendance. Il faut aussi faire comprendre précocement aux écoliers que les violences et les fraudes n’ont pas de place dans les établissements scolaires. L’Ecole est un temple du Savoir et un havre de quiétude.

Junior Ba GCOM MÉDIA 

lundi 6 septembre 2021

L’ARTISTE FREEMAN BOCAR NIANG CREE TAMBACONDA ECOLE D’ART...

 


L’Emission Parlons Actualités de la RGB 88.5 a eu l’insigne honneur de recevoir le brillant Artiste Rappeur FREEMAN le Lundi 06 Septembre 2021 à 11 heures 30 minutes. Monsieur Bocar Niang, de son vrai nom, est revenu largement sur les Motifs, les Objectifs, les Filières, les Opportunités d’emploi et Perspectives de l’ECOLE D’ART à Tambacounda. Il tend la main à toutes les bonnes volontés pour une réussite éclatante du Projet. Avec la Rentabilité de ce joyau, Tambacounda va positionner honorablement sur le plan culturel ses fils et filles au niveau National et International.

Tamba Ecole d’Art, sise au quartier Liberté près de la RTS, est le premier centre de formation d’art dans les régions au Sénégal, depuis 1960, à part celui de Dakar (ENA).L'action vise à contribuer à l'émergence du territoire, étant aussi, un label des compétences au Sénégal et en Afrique.

FREE LABEL, depuis sa création en 2008, mettant en œuvre ponctuellement d’événements culturels et touristiques de dimension nationale et internationale à travers : (formations, expositions, résidences d’artistes étrangers, festivals, réalisations de films, accompagnement des jeunes talents etc

L’offre formative est multiforme. Les métiers des arts et de la culture, par l'énergie créatrice qu'ils requièrent, attirent de plus en plus de jeunes qui semblent y trouver réponse à leurs interrogations professionnelles. 

Au niveau politique aussi, la culture, par son approche holistique des questions de développement, s'impose dans les collectivités locales comme un outil efficace d'analyse et de formulation de stratégies de proximité.

Notre projet aborde ces deux entrées grâce à des modules appropriés et des facilitateurs compétents.

Les Modules de formation sont nombreux. L’Administration culturelle nécessite 192 heures. Dans ses dimensions aussi bien économiques que juridique, la culture a besoin de ressources humaines capables d'élaborer et d'exécuter des visions matérialisées par des activités menant à des résultats impactant positivement les communautés. La formation des élus locaux avoisine 120 heures. La bonne formulation des politiques locales de développement est une étape importante pour les collectivités pour réussir leur plan. Jusqu'ici, la culture n'a été que confidentiellement intégrée comme élément de base.  Grace à cette formation sur les politiques culturelles, les élus locaux seront outillés pour relever le défi du développement grâce, entre autres secteurs, à la culture. Le Guide Touristique nécessite 192 heures. Dans les nouvelles approches touristiques, ce secteur s'est fortement imbriqué à la culture pour bénéficier de sa patrimoine et aider à une meilleure offre locale à forte valeur ajoutée. Les guides touristiques sont les acteurs de premiers ordres au moment de l'exécution des offres mises en marché. Cette formation renforce leurs aptitudes et attitudes socioculturelles. Les formations artistiques avoisinent les 288 heures.  La palette variée de cette offre couvre toutes les disciplines : art visuel, art vivant, cinéma/audiovisuel, digital. Entre initiation, acquisition et renforcement, les apprenants seront encadrés, dans des espaces dédiés, par des professionnels de la région mais aussi du reste du pays et d'intervenants étrangers. Les Partenaires sont le Ministère de la Culture ;le Ministère de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’artisanat ;le Ministère de l’enseignement supérieur du Sénégal ; L’Ecole nationale supérieure d’art de Paris-Cergy, 3FPT et la Radio Gadec beetawe fm 88.5.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

DEMARRAGE DU CAMP DE VACANCES A TAMBACOUNDA RESERVE AUX ENFANTS VULNERABLES,ORGANISE PAR L’ONG COOPI...


En collaboration avec L’Association des Encadreurs de Collectivités Educatives du Sénégal (AECES), L’ONG ITALIENNE COOPI organise un Camp de vacances du 04 au 11 Septembre 2021 au Service Départemental de l’Action Sociale, qui abrite en même temps le Centre d’écoute de ladite ONG. Les Responsables Monsieur Pierre Diatta Sarr de COOPI, Monsieur Fodé Camara Directeur du Camp et Madame Fatou bintou Bame de l’AECES ont mis les bouchées doubles pour que le Centre aéré soit une réussite totale au grand bonheur des Enfants. L’Objectif général est de passer des vacances utiles et agréables En Adoptant un comportement responsable face à la COVID-19, En Connaissant les dangers liés à l’émigration clandestine, En Ayant confiance en soi et aux opportunités de réussite au Sénégal, En Développant des habiletés motrices, En Vivant différentes facettes de la culture sénégalaise. Les Résultats attendus sont :1/Les enfants ont un comportement responsable face à la COVID-19. 2/Les dangers de l’émigration clandestine sont connus des enfants.3/les enfants ont confiance en eux et aux opportunités de réussite au Sénégal.4/-Les habiletés motrices sont développées.5/-Différentes facettes de la culture sénégalaises sont vécues.  Pour rappel, au Sénégal, on note dans certaines régions comme Tambacounda, un important phénomène de mobilité des mineurs venant des régions voisines et se rendant au Mali, à Dakar ou autres destinations. Il existe un " conduit " migratoire. Nous pouvons distinguer les mineurs transfrontaliers saisonniers, les talibés et les enfants de la rue. Selon Enda Jeunesse Action- Sénégal, 873 enfants âgés de 9 à 17 ans ont été accueillis dans le centre d’écoute de Tambacounda (187 filles et 686 garçons) en 2018. La plupart des enfants qui passent par ce centre sont victimes d'abus, de violence, d'exploitation, de négligence ou d'abandon et trainent avec eux beaucoup de difficultés d’ordre psychosocial qui nécessitent une prise en charge spécialisée. Malgré la prise de conscience de la vulnérabilité des enfants, les cadres normatifs et organisationnels ainsi que l’environnement de protection et d’intégration restent faibles. Mais le constat est que les plus grands gaps du système de protection dans les zones d'intervention sont :1/ L’absence de services de soutien psychosocial aux mineurs identifiés dans les zones de transit. 2/ Le système de suivi post-réunification, de soutien aux familles et aux communautés d'origine reste toujours faible. Donc, un accompagnement spécifique et un soutien psychosocial aux familles sont nécessaires pour créer les conditions optimales de la réinsertion des enfants recueillis.3/Renforcer le système de protection communautaire dans les zones d'origine en insistant sur la sensibilisation de la communauté afin de mettre fin à la migration précoce et les pratiques préjudiciables mineurs. Ainsi, le théâtre est un outil très important pour la sensibilisation sur la migration et surtout les violences faites aux enfants.  

Par rapport à cette perspective, COOPI Sénégal met en œuvre un projet dénommé « INVESTIR DANS L'AVENIR » Protection, formation et emploi pour les migrants de retour, les migrants potentiels et les mineurs non accompagnés, afin de contribuer au renforcement du système de protection communautaire dans les zones d’origines. 

Pour ce faire, COOPI organise cette activité importante pour vingt (20) jeunes enfants  afin de renforcer leurs capacités pour qu’ils puissent eux-mêmes conscientiser la population sur leurs droits, la migration précoce et de promouvoir un changement socioculturel des pratiques préjudiciables aux mineurs.

Kéba Kébé GCOM MÉDIA 

samedi 4 septembre 2021

MONSIEUR BOUH DIARRA COORDONNATEUR REGIONAL DU MOUVEMENT GUEUM SA BOPP EN CONCLAVE AVEC TOUS LES RESPONSABLES DES DIFFERENTS DEPARTEMENTS...

 


Bouh Diarra, Coordonnateur Régional de Gueum Sa Bopp n’a pas lésiné sur les gros moyens et a sorti l’artillerie lourde pour battre la Rappel des troupes, très motivées. La Rencontre Régionale a eu lieu le samedi 4 septembre 2021 à 10 heures à la Maison des Œuvres Catholiques de Tambacounda, près du Marché central. Les différentes communes des Quatre Départements sont représentées. Après la Présentation de toutes les délégations, le Coordonnateur de chaque département a fait le bilan à mi-parcours des nouveaux inscrits sur les listes électorales.

Réellement l’inscription est timide à tous les niveaux. Le fait que beaucoup de jeunes n’ont pas de Carte d’identité ne facilite pas la situation. Le constat le plus amer constitue l’absence d’Extrait de naissance de beaucoup de jeunes au niveau du monde rural.

Pour la situation des Inscrits à la date du 31 Aout 2021, nous avons 3247 (Tambacounda),31 (Niani toucouleur),139 (Maka Colibantan), 93 (Sinthiou-Maléme), 62 (Koussanar), 217 (Dialacoto),561 (Netteboulou), 437 (Ndoga babacar)et 503 (Missirah). Ce qui fait pour le département de Tambacounda un total de 5290 Inscrits.

Monsieur Moussa Fall de Koumpentoum et la Responsable des femmes Coumba Faye ont exhorté leurs militants et sympathisants à convaincre davantage les Primo-votants à aller s’inscrire massivement pour que le Mouvement de Bougane Dany Gueye et ses alliés puissent triompher un peu partout le soir du 23 janvier 2022.

Le Coordonnateur Régional a décerné un satisfecit à Monsieur le Préfet de Tambacounda par rapport à la délivrance des Certificats de Résidence. Avec la flambée des Prix des denrées alimentaires, Monsieur Diarra pense que le Gouvernement a échoué sur toute la ligne. Et c’est dommage que le Panier de la Ménagère ne peut plus supporter cette situation inconcevable. La mouvance présidentielle est passée à côté de la plaque, de l’objectif. D’une manière générale les populations sont remontées contre le Régime en place et attendent le moment opportun pour le désavouer et le sanctionner. Etant la nouvelle coalition de l’opposition, YEWWI ASKAN WI fera long feu et tache d’huile aussi dans la Région de Tambacounda. Les différents leaders nationaux sont obligés de cheminer et cohabiter ensemble pour obtenir un score honorable, satisfaisant lors des prochaines joutes électorales. Tous les Responsables des différentes contrées ont pris l’engagement de Massifier et d’ossifier le nouveau-né. Vive Yewwi Askan Wi Tambacounda !

Junior Ba GCOM MÉDIA